La famille Boutin

Armoiries

Arbre "Le Boutin" à Vesdun

Forêt des Mille poètes, Vesdun, 1er juillet 2024

Les Boutin d'Amérique

Réunion des Boutin d'Amérique, Neuville, 2015

De nombreuses familles françaises et québécoises partagent des racines et des histoires communes. C'est le cas de la famille Boutin. Antoine Boutin arriva en 1663 au fort St Louis de Québec en compagnie du gouverneur de Nouvelle France. Il co-fonda la Seigneurie de Neuville, située à une marée de Québec (à l’époque le fleuve est la seule route majeure). Marié à Geneviève Gaudin il y a 350 ans, il eut trois fils et deux filles, responsables d’une grande progéniture. A sa mort, Geneviève se remaria avec Jean Beland, ancêtre de Claude Beland.

 


 Carte de l'anse des Boutin, fleuve St Laurent
Carte de l'anse des Boutin, fleuve St Laurent

Le troisième fils d’Antoine, prénommé Guillaume, descendit le Mississippi et alla fonder la Louisiane en 1702 avec Pierre Lemoyne D'Iberville. On retrouve également des descendants de Boutin à Saint-Domingue. L’Association des Boutin d’Amérique estime à 25 000 les descendants de cette lignée, répartis dans toute l’Amérique. La province canadienne de Saskatchewan est habitée par de nombreux Boutin venus du Québec au début du XXe siècle. La Nouvelle Angleterre, ainsi que le Michigan et le Minnesota sont également peuplés d’un grand nombre de personnes portant ce nom (dont le patronyme fut quelquefois modifié en BOLTON, BOWDEN, BOUTAIN, BOUGHTIN…) qui ont, pour la plupart, des ancêtres originaires du Québec.

 

Il est fascinant de mesurer, à travers sa propre histoire familiale, la densité des liens franco-québécois !

La Maison des Boutin à La Nouvelle-Orléans

Le 9 mars 2023, j'ai découvert le charme inimitable du Faubourg Marigny, à La Nouvelle-Orléans. Dans ce pittoresque quartier historique aux influences métissées se trouve la maison de la branche louisianaise des Boutin, un "cottage" bâti en 1825 pour Antoine Boutin, racheté ensuite par le fils du premier gouverneur de Louisiane, habité par une personnalité de la télévision et, depuis, joliment restauré. C'était la veille de ma participation à la soirée de gala de l'Institut NOUS qui promeut le français et le créole en Louisiane et plus largement en Amérique du Nord.