Retrouvez mes 5 conseils pour étudier au Québec dans le nouveau numéro de L'Express Réussir consacré au Canada (pages 72 et 73). Vous y lirez notamment les témoignages d'Hind Tennia, d'Isabelle Jalliffier-Verne de Marie-Astrid Berry et d'Arthur de Lembeye qui ont étudié au Québec.
Bravo à Valérie Lion, rédactrice en chef adjointe, et aux autres contributeurs, pour cette somme d'informations et d'analyses précieuse sur la mobilité, le monde professionnel, les études, les réseaux et la culture outre Atlantique !
5, 4, 3, 2, 1... Partez !
Chaque année, ils sont 10 000 à 15 000 à franchir le pas. La Belle province séduit les étudiants français par son environnement nord-américain, sa qualité d’enseignement et sa convivialité. Mais avant de foncer, posez-vous les bonnes questions.
1. Échange ou cursus complet ?
Un échange, souvent court (un semestre, un an), n’engendre pas de frais universitaires autres que ceux acquittés auprès de votre université d’origine. La liste des possibilités d'échanges est à consulter sur le site du Bureau de coopération universitaire (échanges-étudiants.bci-qc.ca). Hind Tennia, étudiante en droit partie un an à l'université de Montréal a fait ce choix. « Cet échange en fin de licence a été une formidable expérience et un argument fort pour entrer ensuite en master 2 de droit public international à Panthéon-Sorbonne », assure-t-elle.
Seul bémol, un échange ne confère pas de diplôme québécois mais un simple relevé de notes. Par ailleurs, tous les établissements français d’enseignement supérieur ne proposent pas de programmes d’échange avec le Québec. Renseignez-vous auprès du service des relations internationales de votre établissement. Si vous choisissez d’effectuer un cursus complet, vous obtenez un diplôme local, ainsi que des facilités d’immigration : l'accès à un premier permis de travail d'une durée égale à la durée des études.
« Si vous voulez découvrir en profondeur une autre culture et tomber en amour avec le pays, mieux vaut ne pas se contenter d’un échange », juge Isabelle Jalliffier-Verne, qui a quitté le sud de la France pour effectuer l'intégralité de son cursus en génie civil à Polytechnique Montréal jusqu’au doctorat. Ce genre de parcours est conseillé à ceux qui visent les professions dites réglementées par des ordres professionnels au Québec.
2. Licence, master ou doctorat ?
Commencer ses études au Québec (où « licence » se dit « baccalauréat ») est l’option qui a séduit Arthur de Lembeye. « À la fin de mes études secondaires, après une année de prépa commerciale, j’ai voulu découvrir un autre pays. Grâce au système d’équivalence entre la France et le Québec, j’ai intégré sur dossier HEC Montréal directement en deuxième année », explique-t-il.
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